jeudi 15 janvier 2009

Réaparition

De la même manière on peut observer plusieurs réapparitions :

1. Le“ peak oil “ des années 1970 traduit le sommet de la production mondial de pétrole juste avant la déclinaison de cette production, comme expliqué sur le schéma ci-dessous (“le pic global“ symbolise ici notre “peak oil “).

La production de pétrole diminue, donc le prix augmente, ce qui fait monter l’intérêt pour le biocarburant

2. Dès 2000, la hausse du prix du pétrole, l'approche du pic pétrolier ainsi que la prise de conscience mondial de l’impact du pétrole sur l’effet de serre, soucie les pays a développer une énergie qui pourra remplacer le pétrole dans l’avenir ce qui favorise le biocarburant de plus La production de biocarburants permet d'accroître les ressources pour les agriculteurs et crée des emplois. De plus, la fabrication locale de biocarburants évite à l'argent de sortir du pays et soutient
le marché de l'emploi. D’autre part, la grande majorité du pétrole français provient de pays instables (Venezuela, ...), des pays ou les attentats ou assassinats sont fréquents (Irak) ou encore des
pays dont les occidentaux se méfient (Iran) .C'est pourquoi, les gouvernements occidentaux estiment que les biocarburants apportent une plus grande sécurité dans les approvisionnements énergétiques.








On peut calculer les surfaces qu'il faudrait affecter pour produire de cette manière ce que nous mettons dans nos voitures chaque année:
http://nicolaspoiteau.free.fr







Les prix : La hausse des prix du pétrole a relancé le débat sur la rentabilité de la filière biocarburant . Aujourd'hui, le prix des biocarburants hors taxe n'est pas encore compétitif face à celui des
carburants pétroliers. De plus, la filière des biocarburants est fortement aidée : défiscalisation, obligation d'incorporation, ...




http://www.edito-matieres-premieres.fr/images/contenu/emp0806061.gif


(Lien pour agrandir)


Les biocarburants pourraient remplir une fonction essentielle pour répondre aux besoins énergétiques des transports et faire baisser les émissions. À défaut de nouvelles politiques sur l'énergie, les
biocarburants représenteraient probablement 4 % de la consommation de carburant routier d'ici à 2030, d'après l'étude, tandis que ce chiffre se hisserait à 7 %, contre un niveau actuel de 1 %, si les
politiques étudiées en ce moment sont appliquées.